Paris porté à l'écran : que retiennent les cinéastes?
projet intégral d'un TPE de deux élèves de 1ere Littéraire de la Folie Saint James à Neuilly

Conclusion

Deux visions de Paris et deux façon d'aborder le cinéma s'opposent ici, celle à visée divertissante d'un cinéma hollywoodien à gros budget et populaire ayant les moyens de ses ambitions et celle d'un cinéma à visée artistique de cinéastes héritiers du néo-réalisme, en somme une opposition entre un cinéma d'action, l'image-mouvement que le philosophe Gilles Deleuze opposait à l'image-temps d'un cinéma de contemplation.
Les représentations de Paris au cinéma en disent autant sur le cinéma que peut en réveler le cinéma sur Paris, le nombre incalculable de films tournés dans la capitale témoignent de la constante fascination du monde du 7ème art pour ce qui doit incontestablement être la ville la plus cinégénique qui puisse exister. Les admirateurs de la ville-Lumière, qu'ils soient français comme étrangers ont bien compris que Paris, au-delà de ces transformations internes possédait une sorte d'aura -pour ne pas dire âme- inspiratrice, mythique et immuable.
Finalement, comme le disait Charles Peguy et comme ne le disait pas Jacques Rivette, "Paris n'appartient à personne", ni aux parisiens encore moins aux français, c'est une muse qui se laisse photographier, filmer, peindre et aduler mais qui ne succombe à rien ni personne, pas même au temps.

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